Cette science corporelle, mentale et spirituelle indienne possède un texte fondateur, les sutras de Patañjali. Cet écrit de 196 sutras remonte à environ 200 ans avant notre ère. L’idée centrale de la démarche est synthétisée dans le deuxième sutra : yoga chitta vrittis nirodha : le yoga est la cessation de l’activité automatique de l’appareil psychosensoriel et mental.
Le yoga est la science des paradoxes et de la transformation par la connaissance. La recherche d'union et d'harmonie s'appuie sur une longue tradition d'exercices physiques dynamiques ou en poses, d'exercices de souffle, sans oublier les techniques internes telles que la pratique de l’attention, de la concentration et de la méditation.
Le yoga n'est pas une religion mais une discipline, un art de vivre qui donne une expérience de l'être au travers du langage corporel. Il ne connaît pas de dogme ni de rituel. Il est un chemin d'intériorisation. Par l’expérience personnelle, le pratiquant peut découvrir sa liberté intrinsèque.
La pratique n’est ni facile ni difficile. Elle est le moyen nécessaire aux prises de conscience grâce à l’attention au souffle dans l’effort et dans la détente. Par la pratique, chacun peut s’approprier le yoga et l’expérimenter comme un art de vivre et de se vivre.
Les six systèmes de la philosophie indienne : les darśana
nyāya
Le point de vue logique dont la méthode est la dialectique.
Un système de raisonnement et de logique qui, faisant usage de la dialectique, établit la procédure correcte pour atteindre la connaissance d’un objet.
vaiśeṣika
Le point de vue naturaliste ou expérimental, dont la méthode est l'expérience des sens.
Un système de raisonnement et de logique qui identifie un objet par les caractéristiques qui le différencient de tout autre. L’affirmation d’un concept s’établit par la négation de ce qu’il n’est pas.
saṃkhyā
Le point de vue cosmologique dont la méthode est la connaissance intellectuelle.
Un système de raisonnement et de logique qui énumère tous les différents niveaux de l’objet, du plus grossier (niveau de surface) au plus subtil. Tous ces niveaux, ainsi que la réalité éternelle qui leur est sous-jacente, peuvent être expérimentés directement grâce à la concentration, la méditation et l’extase. Le but est d’arriver à la délivrance (moksa) par la connaissance exhaustive (jñāna) des principes constituants de l’univers (prakriti), de la conscience profonde (cit, puruśa) et de leurs différences.
yoga
Le point de vue de la réintégration dont la méthode est le contrôle par le mental des sens et des facultés internes.
Un système de raisonnement et de logique qui place l’homme au cœur même de sa problématique. Il analyse l’homme dans ses différents niveaux du plus grossier (kaya) au plus subtil (buddhi) et tous les éléments de l’univers par rapport à lui-même. Le chemin du yoga mène à l’harmonisation de tous les plans de l’être. Cela comprend la « désunion » (viyoga) de toutes les causes de souffrance (duhka) qui font obstacle à l’isolement libérateur ou à la liberté du ‘je suis’ (kaivalya). Kaivalya est atteint lorsque la confusion (saṃyoga) entre le témoin (puruśa) et son instrument (citta) est anéantie.
Le yoga sous-tend une pratique, une philosophie, un art de vivre. L’ aṣṭaṅga yoga ou le yoga aux 8 membres, est le yoga classique qui est détaillé dans le deuxième pāda des sūtra de patañjali.
purva-mimamsa
Le point de vue rituel dont la méthode est l'étude des Ecritures et de la révelation.
Un système de raisonnement et de logique qui prend en considération le champ entier de l’action afin de déterminer quelles actions sont le plus en accord avec les forces d’évolution. Ce système implique l’étude des écritures védiques, qui constituent des repères dans notre vie. C’est aussi la science des rituels védiques qui animent les énergies célestes subtiles de l’univers et nous mettent en harmonie avec elles.
vedanta
Le point de vue métaphysique dont la méthode est la spéculation métaphysique.
Un système de raisonnement et de logique qui est considéré comme « l’ultime accomplissement de la connaissance ». Il n’est accessible que par la connaissance des cinq autres darsana. Il démontre que tout objet n’est que l’expression de la conscience qui en est son essence.
Patañjali définit l’āsana dans les deux premiers pāda de son œuvre : les sūtra de Patañjali.
Le mot „pāda“ possède plusieurs significations dont le pied, le pas d’un homme, un chapitre, ou un pas de vis. Cette dernière définition rend bien la logique concentrique en spirale de la dialectique orientale dans laquelle chaque chapitre approfondit un point mentionné dans le chapitre précédent. Il y a aussi le jeu des forces centripèdes et centrifuges en jeu par la symbolique de l’écrou et du boulon, etc.
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Voici les sūtra qui concernent āsana.
I.21 tīvrasaṃvegānām āsannaḥ/
Pour les doués (samvega) qui sont ardents (tīvra), il y a "l'assise" (du samādhi āsannaḥ),
Dans le premier chapitre, āsana est défini prioritairement comme une attitude mentale.
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II.46. sthirasukhamāsanam/
L’assise propice à la méditation (āsana) est ferme (sthira), confortable (sukha).
Dans le second chapitre, āsana est le troisième membre du yoga à huit membres et il se situe, dans l’œuvre écrite , au centre de l’ouvrage comme si le corps était le réceptacle, le point d’appui de toute l’expérience de la vie. La posture de yoga s’enracine donc sur une attitude mentale qui soustend l’ensemble de la pratique.
Celle-ci vise la stabilité confortable du corps dans toutes les positions adoptées pour cheminer en yoga (Y.S. II. 46). Il s’agit d’accomplir un effort pour arriver au confort dans la posture en vue de devenir fort. L’effort est une recherche de plaisir dans l’endurance qui culmine dans une certaine aisance. Seule la pratique régulière permet au corps d’acquérir les dispositions nécessaires pour accomplir les postures dans l’aisance.
Cette approche n’exclut pas le respect de son corps. Toutes les postures ne sont pas bonnes pour tous le monde ! Chacun doit évoluer dans sa pratique en fonction de son tempérament et donc de son aptitude. En effet la première condition pour être en yoga est de respecter l’injonction d’« ahimsā », la non-nuissance.
Au début de la patique, tirer, soulever, étirer, élargir, ouvrir, redresser, allonger, contracter, décontracter, etc. sont des aides nécessaires pour découvrir la capacité à simplement se poser là comme ça.
Ainsi, donc en yoga, il y a lieu d’abandonner le sentiment de combat, de lutte ou de conquête : āsana est un accomplissement par maturation !
II.47. prayatnaśaithilyānantyasamāpattibhyām/
(āsana est réalisé) par, d’une part l’effort (pratyatna) et le relâchement (śaithilya), d’autre part une méditation (samāpatti) sur l’infini (ananta).
Lorsque la posture est apprivoisée et que le plaisir reste présent dans la pratique, alors le yogi peut relâcher la concentration sur l’effort physique pour l’orienter vers l’infini, c’est-à-dire sur le ressenti corporel dans l’instant présent tel qu’il se présente à la conscience. Il s’agit d’un premier rendez-vous avec son être.
II.48. tato dvandvānabhighātaḥ/
En conséquence (tata), on ne subit plus de dommages (anabhighāta) de la part des paires d’opposés (dvandva)
Quand ce rendez-vous avec soi a lieu, l’espace et le temps se dissolvent dans l’ouvert de la conscience et la sérénité de l’unité fondamentale peut émerger dans une claire vision intérieure.
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Au-delà de la pure pratique corporelle se trouve le prāṇāyāma qui est d’une part la recherche de la maîtrise du métabolisme corporel et d’autre part la compréhension du lien entre les champs de conscience et la respiration en vue de la coercition des états d’âme.
Au-delà de la pratique du prāṇāyāma, le yoga propose le refreinement des sens en vue de leur maîtrise pour ne plus vivre dans la réaction due aux stimuli extérieurs mais plutôt poser les actes à partir de son propre élan venant du cœur ayant discerné la réalité dans sa nudité (sans affect psychologique).
Bonne pratique !
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Petit mémo de la « Yoga Attitude »
Patañjali définit les voies externes dans le deuxième pāda à partir du sūtra 29 et les voies internes au troisième pāda aux sūtra 1 à 4.
Pour accèder à l’espace de la transformation de la personnalité en une identité authentique, il y a quatre perceptions à appréhender sur les plans physique, émotionnel, mental et spirituel.
achanchalata |
la quiétude |
un état de latence corporelle, émotionnelle et mentale prémice au calme caractérisé par l’absence de trouble et d’agitation |
sthiratā |
le calme |
un état inébranlable corporel, émotionnel et mental prémice à la paix |
śānti |
la paix |
un état stable et harmonieux corporel, émotionnel et mental ouvrant au sentiment de délivrance |
niścala nīravatā |
le silence |
une présence stable et immobile sans attente dans la plénitude avec dévotion et gratitude |
Les voies externes
yama |
les observances pour autrui |
un point de vue sur la société |
ahiṃsā |
non-nuissance |
la bienveillance |
satya |
ne pas mentir |
la véracité |
asteya |
ne pas voler |
l’intégrité |
brahmacarya |
l’abstinence |
le respect |
aparigraha |
la non-exploitation |
le désintéressement |
niyama |
les observances pour soi |
un point de vue sur la personnalité |
śauca |
la pureté |
la simplicité |
saṃtoṣa |
la satisfaction |
l’équanimité |
tapas |
la discipline |
la volonté |
svādhyāya |
l’étude de soi-même |
la quiétude |
īśvarapranidhāna |
à la grâce de … |
la foi |
āsana |
la posture |
un point de vue sur le corps |
sthira |
ferme |
la stabilité/l’espace |
sukha |
confortable |
l’ouverture/le temps |
ananta |
infini |
la patience/la réconcilition |
prāṇāyāma |
la gestion de prāṇa |
un point de vue sur le métabolisme |
viccheda |
l’interruption |
le principe du vide/du plein |
śvāsa |
l’inspiration |
le principe du recevoir |
praśvāsa |
l’expiration |
le principe du donner |
pratyāhāra |
le retrait des sens |
un point de vue sur le psychisme |
asamprayoga |
la non-association |
l’objectivité |
vaśyatā |
la maîtrise |
l’autorité intérieure ou l'attention |
Les voies internes
dhāraṇā dhyāna samādhi |
la concentration
la méditation la contemplation |
un point de vue sur l’esprit |
dhāraṇā dhyāna samādhi |
viveka prajñā kaivalya |
le discernement la connaissance l’accomplissement |
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Bonne pratique
Les textes
Yogayajñavalkyam
Sankhyakarika
Upanishad du yoga
Hatha Yoga Pradipika
Bhagavad gita
Chaque darśana ou école possède son texte de référence, son śastra. Ce traité de base est le fondement de la doctrine et de la tradition.
Les yoga sūtra sont le śāstra du yoga.
Les quatre pāda contiennent 195 sūtra. sūtra veut dire dicton, sentence voire maxime, mais la traduction littérale du mot est «fil» à l’image du colier de perles. Ils sont attribués à Patañjali (200 A.C.)
Dans l’iconographie traditionnelle, Patañjali, réincarnation d’ananta ou de śesa, est représenté assis sur un serpent lové, le siège du Dieu Visnu sous la forme du serpent cosmique « ananta - infini » et « śesa - ce qui reste ».
Ananta ou śesa représente donc l’énergie divine qui n’est pas Visnu.
Trois grands écrits sont attribués par la Tradition au même auteur : un traité sur le yoga, un traité sur la médecine et un sur la grammaire. La grande prière adressée à l’attention de Patañjali est :
« Je rends hommage au Dieu Patañjali qui est venu détruire l’impureté du corps par la médecine, du mental par le yoga et de la parole par la grammaire. »
Les yoga sūtra sont divisés en quatre pada ou chapitres :
Samādhi pāda
Sādhana pāda
Vibhūti pāda
Kaivalya pāda
Les quatre chapitres ne sont pas identiques en nombre de sūtra.
Les yoga sūtra sont très concentrés et concis. De ce fait, ils ont suscité de nombreux et larges commentaires.
La difficulté des yoga sūtra naît du fait que l’homme est au centre du débat. Chacun a une résistance intérieure à la recherche de son soi. Cette inquiétude rend le lâcher prise difficile et ne facilite pas le repositionnement intérieur. Le texte expose la théorie, la contemplation et une pratique qui est l’art de faire. En Inde, la théorie et la pratique ne s’opposent pas, au contraire elles sont indivisibles et complémentaires.
Les yoga sūtra ont donc un fondateur historique, Patañjali. Aussi ce texte n’échappe-t-il pas à l’érosion du temps et est donc remis en question à plusieurs époques. Beaucoup de commentaires ont déjà été rédigés sur le texte de base. Le travail sur soi-même fait davantage les choses que le prosélytisme. Cet effort sur soi amène à une connaissance concentrique du moi et développe une connaissance dans des domaines polymorphes. De plus, cette étude n’est jamais tarie. Aussi, les yoga sūtra peuvent être étudiés plusieurs fois au cours d’une existence. Chaque reprise est l’occasion d’un approfondissement. Le sens de la vie ne nous sera donné que rétrospectivement et la réponse s’affine au fur et à mesure que la compréhension grandit.
Au départ, l’auteur nous dit : « Maintenant, l’enseignement du yoga ». Par le choix des mots, il exprime la pensée que le yoga est une technique (anusasanam); un domaine technique pour lequel aucun préalable n’est requis. Cette technique met en 194 sūtra l’homme en scène. La démarche philosophique remet l’homme en question ou sa façon de se voir. Les 194 aphorismes suivants nuancent cette affirmation : le yoga n’est pas seulement une technique, c’est aussi une philosophie. Cette technique, le yoga, s’appuie sur le vrttinirodha qui est un certain type de contrôle sur les activités du mental dans le présent. Le yoga ne se conjugue qu’au présent. C’est la seule réalité sur laquelle le mental (chitta) a une emprise. Cette discipline ne conduit pas au bonheur. Le maintenant en yoga est bonheur. Un koan zen exprime une même image de cette réalité : "le but n’est pas le bonheur, le chemin est le bonheur".
I. Samadhi pāda (51 sūtra)
Le samadhi est un état de méditation intense. Dans cet état, l’homme, ayant réduit le pouvoir de l’ego, perçoit les choses en toute objectivité. C’est l’état de «yoga».
Ainsi cet état fait passer le méditant du côté de kaivalya (la liberté). Aussi l’aboutissement du yoga est le samadhi qui donne accès à kaivalya. La liberté est le but de toutes les philosophies indiennes, mais elles n’en ont pas toujours la même conception et ne proposent pas la même méthode pour y parvenir.
Le chemin vers cette liberté passe par l’étude et la pratique des différentes formes de concentration et de niveaux de prise de conscience liés à la connaissance. Il s’adresse aux personnes ayant déjà acquis une expérience méditative.
II. Sadhana pāda (55 sūtra)
Sadhana est le chemin, la méthode. C’est le chapitre qui décrit les moyens. En ce sens, il est le plus pratique. Il donne les différents aspects de la méthode qui mène à la liberté. Il s’agit de l’aṣṭāṅga yoga, le yoga à huit membres :
yama : les règles de conduite vis-à-vis des autres,
de la société et de la nature,
niyama : les règles de conduite vis-à-vis de soi-même,
āsana : la recherche de la maîtrise corporelle,
prāṇāyāma : la recherche de la maîtrise de "prāṇa"
ou la recherche de la maîtrise des énergies vitales
du corps, la régulation du métabolisme
pratyāhāra : la recherche de la maîtrise des sens, la rétention des sens ou l'exercice de l'attention;
dhāranā : la recherche de la concentration;
dhyāna : la recherche de la méditation;
samādhi : la recherche de la contemplation.
Le mot sanskrit «prāṇa» recouvre plusieurs sens et possède des nombreuses définitions. Sur le plan général, prāṇa est l’élément universellement présent en toutes choses. Il est alors synonyme d’énergie ou de force. Sur un plan métaphysique, prāṇa s’oppose au corps physique et représente donc l’âme dans un contexte qui n’est pas identique au système de pensée judéo-chrétien.
Sur le plan du yoga, plus spécifiquement du hatha yoga, il représente l’objectif à atteindre à travers les techniques du prāṇāyāma : la maîtrise de la respiration par l’allongement du souffle et son contrôle qui permet de capter l’énergie vitale, le prāṇa.
Dans ce contexte, prāṇa est le nom générique de cinq énergies corporelles différentes. Elles ont chacune une fonction spécifique pour le maintien du corps. Elles se nomment : prāṇa, apāna, udāna, samāna, vyāna.
Chaque énergie permet respectivement
prāṇa le contrôle de l'inspiration et se situe dans la partie supérieure du corps, au-dessus du diaphragme, dans la région du coeur;
apāna le contrôle de l'élimination de l'air vicié, de l'urine, des excréments et se situe dans la partie inférieure de l'abdomen dans la zone pelvienne, près de l'anus;
udāna le contrôle de l'absorption de la nourriture et donne la légèreté du corps; il se situe dans la gorge.
samāna le controle du feu gastrique et permet la digestion; il se situe à proximité du nombril;
vyāna le contrôle de la respiration énergétique des éléments nutritionnels dans le corps et il est partout dans tout le corps.
(amṛtanāda upaniṣad - sūtra 34 à 37 page 121 dans la Traduction de Jean Varenne - Gallimard - Connaissance de l'Orient)
Les deux premières sont les plus importantes et divisent le corps en deux zones distinctes : le haut qui est de l’ordre de prāṇa et le bas de l’ordre d’apāna. A travers les exercices respiratoires qui jouent sur la durée de l’inspiration, de l’expiration et des rétentions pleines et vides, le yogi renforce le système respiratoire. Cela a une influence bénéfique sur le système nerveux. De plus, ce contrôle respiratoire permet une diminution des désirs. Le pratiquant est ainsi dans une meilleure disposition vis-à-vis de la vie qui s’offre à lui. Par l’union de prāṇa et d’apāna, il est bon de comprendre qu’il y a l’harmonisation de l’individu dans sa vie quotidienne. Cela demande une pratique assidue, de la patience et de la détermination de la part du yogi. Cette union vécue sur le plan de l’individu peut être mise en parallèle avec une pensée occidentale qui trouve son origine chez Hermès Trismégiste : « C’est en haut comme c’est en bas. »
Ce pāda s’adresse aux hommes ordinaires. Il ne faut aucun préalable pour aborder l’étude et la pratique de cet enseignement.
III. vibhuti pāda
Ce chapitre parle des siddhi, des pouvoirs ou des perfections qui sont relatifs à la pratique du yoga. Cet enseignement s’adresse aux personnes ayant une nature sensible ou ayant déjà un don développé.
IV. kaivalya pāda
Ce dernier chapitre expose les aspects de kaivalya. De plus, Patañjali clarifie des lacunes ou des imprécisions des trois chapitres précédents. L’étude de ce pada s’adresse aux personnes presque libérées des entraves de la manifestation.
La tradition orale raconte que Patañjali aurait enseigné à quatre disciples différents.
Chaque livre s’adresserait à un disciple en particulier :